Taxe foncière en Espagne : ce que 90 % des acheteurs découvrent… trop tard
Comprendre la taxe foncière en Espagne est essentiel avant d’acheter un bien, que ce soit pour y vivre ou investir. Cette taxe varie selon la localisation et le type de bien, et il est essentiel d’en connaître les modalités pour anticiper ses frais récurrents.
Bien maîtriser cet aspect permet d’éviter les mauvaises surprises et de sécuriser son projet immobilier dans les règles.

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L’IBI, ou taxe foncière espagnole, est une charge annuelle obligatoire pour tous les propriétaires, résidents ou non.
Son calcul se base sur la valeur cadastrale du bien et un taux municipal variant entre 0,4 % et 1,1 %. Le paiement de cette taxe est obligatoire, même si le logement est inoccupé ou non loué.
Le non-paiement de l’IBI peut entraîner des pénalités, bloquer une transaction immobilière ou compliquer une succession. Il est donc essentiel de veiller à la mise à jour du titulaire après l’acquisition d’un bien et d’intégrer cette taxe dans le budget annuel de la propriété.
Qu’est-ce que la taxe foncière en Espagne ?
La taxe foncière en Espagne, appelée Impuesto sobre Bienes Inmuebles (ou IBI), est l’un des premiers impôts locaux auxquels sont soumis les propriétaires de biens immobiliers, qu’ils soient résidents ou non-résidents.
L’IBI est comparable à la taxe foncière en Belgique : il s’agit d’un impôt annuel calculé sur la base de la valeur cadastrale du bien. Cette taxe est perçue par la municipalité où se situe le bien immobilier.
L’IBI est essentiel pour le financement des collectivités locales espagnoles. C’est grâce à cette taxe que les mairies financent une partie des dépenses publiques comme l’entretien des voiries, les écoles locales, les espaces verts ou les services de sécurité. Il s’agit donc à la fois d’un impôt et d’un levier de gestion urbaine pour les municipalités.
Mais attention, contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’IBI n’est jamais forfaitaire : son montant varie fortement selon la localisation du bien, le type de propriété, et surtout la valeur cadastrale, qui peut être très différente de la valeur marchande du bien.
Connaître en détail le fonctionnement de cet impôt est donc indispensable avant un achat immobilier. Cela permet de prévoir son budget annuel, éviter les mauvaises surprises et surtout anticiper les obligations fiscales dès l’achat du bien.
Qui doit payer la taxe foncière et à quel moment ?
La taxe foncière en Espagne s’applique à toute personne physique ou morale propriétaire d’un bien immobilier, qu’il s’agisse d’un appartement, d’une maison individuelle, d’un terrain ou d’un local professionnel. Cela inclut donc également les acheteurs non-résidents : un Belge qui achète une résidence secondaire à Alicante ou une villa à Murcie est soumis à l’IBI au même titre qu’un Espagnol.
La responsabilité fiscale est attachée au propriétaire du bien au 1er janvier de chaque année. Cela signifie que si vous devenez propriétaire en mars, vous ne serez redevable qu’à partir de l’année suivante. Le vendeur reste redevable de l’IBI de l’année en cours.
Toutefois, dans la pratique, il est fréquent que le paiement soit réparti prorata temporis entre le vendeur et l’acheteur, par accord entre les deux parties lors de la vente. Cette clause figure alors dans l’acte notarié.
Le paiement de l’IBI se fait généralement entre août et novembre, selon les municipalités. Un avis d’imposition est adressé directement au propriétaire ou à son représentant fiscal en Espagne (personne ou entreprise mandatée). Il est possible de régler l’impôt en plusieurs échéances (mensuelles ou trimestrielles) dans certaines communes.
Pour éviter les erreurs ou les retards de paiement, SpainEasySupport propose un service de changement de titulaire IBI adapté aux non-résidents et aux nouveaux propriétaires.
Dans le cadre d’un achat immobilier via Cap Sud Espagne, ce point est pris en compte dès l’accompagnement, pour vous éviter toute omission ou oubli dans cette étape fiscale clé.
Renseignez-vous sur vos obligations
Quel est le montant moyen et comment est-il calculé ?
Le montant de la taxe foncière en Espagne dépend avant tout de la valeur cadastrale du bien immobilier. Cette valeur est établie par l’administration fiscale en tenant compte de plusieurs éléments : surface construite, localisation, qualité de la construction, état du bâtiment, typologie du quartier, etc.
Ensuite, chaque mairie applique un taux d’imposition local, appelé type impositif, qui varie généralement entre 0,4 % et 1,1 % de la valeur cadastrale. Ce taux peut être plus élevé pour les biens non résidentiels ou les résidences secondaires.
À titre d’exemple :
- Une villa en bord de mer dans la province d’Alicante avec une valeur cadastrale de 100 000 € pourrait entraîner une taxe foncière annuelle de 700 à 1000 €.
- Un appartement à Torrevieja vaut souvent 200 à 500 € par an en IBI.
- Sur certaines zones urbaines de la Costa Cálida, l’IBI peut être inférieur à 400 € pour les petits biens ou être bien plus élevé sur les villas neuves de luxe.
Des réductions ou exonérations locales peuvent s’appliquer, surtout si le bien est utilisé comme résidence principale ou appartient à certaines catégories de contribuables (familles nombreuses, retraités à faibles revenus, etc.). Ces conditions sont à vérifier municipalité par municipalité.

Taxe foncière et autres taxes immobilières en Espagne : bien faire la distinction
En Espagne, la taxe foncière (IBI) est seulement l’une des taxes immobilières que vous aurez à régler une fois propriétaire. Distinguer les différentes obligations fiscales est fondamental pour bien anticiper votre projet d’achat.
Voici les principales à connaître :
- IBI (taxe foncière) : impôt local annuel basé sur la valeur cadastrale du bien. Incontournable.
- IRNR (Impôt sur le Revenu des Non-Résidents) : même sans louer votre bien, vous devez déclarer et payer un impôt forfaitaire annuel sur la propriété.
- Taxes de ramassage des ordures : taxe municipale distincte de l’IBI, souvent facturée séparément.
- Impôt sur les plus-values municipales (Plusvalía Municipal) : réglé à la revente du bien, il taxe la revalorisation du terrain depuis le moment de l’achat.
Il est donc important de ne pas confondre l’IBI avec ces autres impositions. L’IBI ne couvre que votre contribution annuelle locale en tant que propriétaire, mais d’autres obligations s’ajoutent si votre statut est non-résident ou si vous louez votre bien.
Chez Cap Sud Espagne, nous faisons le tri clairement entre toutes ces charges, en vous remettant un tableau détaillé dès le début de votre parcours.
Différences fiscales entre résidences principales, secondaires et biens locatifs
Le traitement fiscal de la taxe foncière en Espagne varie selon l’usage que vous faites de votre propriété : votre statut et votre objectif impactent directement les montants à payer et les obligations déclaratives associées.
Pour une résidence principale :
- L’IBI s’applique normalement.
- Certaines municipalités prévoient des réductions fiscales pour résidence principale.
- Vous pourrez signaler votre usage à la mairie pour en bénéficier.
- Vous déclarez vos revenus mondiaux en Espagne si vous êtes résident fiscal.
Pour une résidence secondaire :
- L’IBI est identique mais aucune exonération n’est possible.
- L’IRNR est obligatoire, même en l’absence de revenus locatifs.
- Le bien peut entraîner une pression fiscale plus élevée selon les zones.
Pour un bien destiné à la location :
- Toujours soumis à l’IBI + IRNR (impôt calculé sur les loyers réels perçus).
- Vous pouvez déduire certaines charges (frais de gestion, entretien…) dans votre déclaration.
- Obligations comptables plus strictes si vous louez fréquemment ou via plateforme.
Identifier l’usage principal du bien est donc capital pour structurer votre stratégie fiscale. En tant qu’investisseur belge en Espagne, vous bénéficierez chez Cap Sud Espagne d’un conseil personnalisé pour adapter votre achat à votre profil fiscal et patrimonial.
Optimisez votre fiscalité selon usage

Régionalité et disparités locales : zoom sur la Costa Blanca et Costa Cálida
Le montant de la taxe foncière en Espagne peut fortement varier d’une région à l’autre, mais aussi d’une commune à l’autre au sein d’un même territoire. Sur les côtes méditerranéennes prisées comme la Costa Blanca (province d’Alicante) et la Costa Cálida (région de Murcie), ces différences peuvent impacter votre budget annuel.
Quelques exemples :
- À Alicante, le taux IBI se situe autour de 0,6 % avec une valeur cadastrale modérée. Une villa standard peut générer une taxe foncière de 600 à 800 € par an.
- À Torrevieja, les IBI sont en général plus bas qu’à Valence ou Barcelone. Avantage non négligeable pour les retraités.
- Dans la région de Murcie, certaines zones encore peu urbanisées appliquent des taxes foncières plus faibles, souvent en dessous de 500 €.
- Les communes balnéaires comme Orihuela Costa peuvent afficher des taux plus élevés pour financer des infrastructures touristiques, avec des IBI qui peuvent dépasser les 1 200 € pour des biens récents ou haut de gamme.
Ces écarts sont liés au niveau de services publics locaux, à la pression immobilière ou aux politiques fiscales locales. Dans chaque cas, une étude de la valeur cadastrale du bien est indispensable pour connaître le véritable coût d’une propriété.
Procédure de paiement : comment régler la taxe foncière en Espagne ?
Le règlement de la taxe foncière espagnole se règle par différents moyens :
- Par virement bancaire : N’oubliez pas de mentionner la référence de la propriété et l’année d’imposition concernée.
- Par carte bancaire : Le paiement peut s’effectuer directement sur le portail fiscal de la mairie.
- Par mandat SEPA ou prélèvement automatique : Cette option est disponible si vous avez préalablement enregistré un compte bancaire espagnol.
- En ligne : Accédez à l’espace fiscal de la mairie, souvent via un certificat digital.
Certaines municipalités proposent également un paiement fractionné (mensualisation), sous condition de s’inscrire au préalable ou de respecter des montants minimums.
Attention, un défaut de paiement peut entraîner des pénalités. Cap Sud Espagne vous apportera toutes les informations nécessaires pour une gestion transparente.
Comprendre la taxe foncière en Espagne permet d’acheter en toute sérénité, sans mauvaise surprise fiscale. Pour les Belges souhaitant investir sur la Costa Blanca ou la Costa Cálida, ce repère clé dans le paysage juridique local ne doit rien laisser au hasard. Nous vous accompagnons à chaque étape pour anticiper vos obligations et optimiser votre projet immobilier.
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